TG - Explication de texte : Annonce du plan

"Mais comment tu peux croire qu'on explique un texte sans présenter d'abord son plan, Marcel ?!"

  L’annonce du plan doit éviter particulièrement de trop dire. Votre correcteur va de toute façon lire entièrement votre copie. Vous n’avez pas besoin de dévoiler tout de suite votre propos.

Il n’y a pas de règle sur le nombre de parties. On s’en tiendra à un minimum de 2 et à un maximum de 4. Mais, ici comme ailleurs, tant que vous êtes en mesure de justifier votre choix, le correcteur acceptera de vous suivre (on peut accepter un découpage du texte qui n'est pas exactement celui que l'on conseillerait de suivre).

Notez bien que le texte, lui, est rarement découpé en parties. Il est rare que l’auteur agence nettement son texte en différentes étapes (par exemple en allant à chaque fois à la ligne). Il n’y a donc pas, à la lettre, de « parties » dans un texte, mais plutôt des « moments » (n’écrivez « partie » que dans le cadre d’une dissertation). Vous pouvez donc annoncez votre plan de la manière suivante :

« Pour répondre à ces questions, l’auteur commence dans un premier moment par… »

Pour chaque moment, mentionnez rapidement, d’une part 1) ce que l’auteur dit dans cette étape de l’argumentation, 2) les moyens qu’il utilise pour le dire (à l’aide d’une métaphore ? d’un exemple ? en démontrant ? en argumentant ? en répondant à un auteur ? etc.), 3) les lignes du passage en question.

Votre plan doit donc donner l’impression que le texte développe bien une progression avec un début, un milieu et une fin. Un texte fait rarement du surplace : il s’avance vers un but, qu’il faut identifier.


    Exemple à partir du texte de Bertrand Russell (Problèmes de philosophie)

    Pour répondre à ces questions, l’auteur commence, dans un premier moment (du début à « sont refusées avec mépris », ligne 7 [On annonce bien les lignes et le passage]) par présenter sa thèse [On caractérise le passage : ici, annonce d'une thèse], à savoir que la valeur de la philosophie réside surtout dans l’incertitude, et par présenter un argument que l’on pourrait dire indirect : que serait la vie d’un homme qui ne philosopherait pas ? Dans un second temps, il envisage cette fois-ci plus positivement sa thèse, en défendant directement un argument en sa faveur : l’effet du doute sur notre rapport aux choses, son aspect « libérateur ».

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